J’étais, le 12 février, au château de Libarrenx pour accompagner et soutenir les éleveurs lors de la réunion organisée par Monsieur le Préfet Girier autour de la tuberculose bovine.
Comme depuis un an, où nous avons obtenu de haute lutte un premier protocole expérimental, je reste aux côtés des éleveurs pour faire avancer la gestion de cette maladie qui frappe une nouvelle fois durement le territoire de la soule.
Monsieur le Préfet a annoncé la mise en œuvre d’un assainissement sélectif renforcé dérogatoire en lieu et place d’un abattage total. C’est une deuxième avancée non négligeable, qui va dans le bon sens, même si beaucoup reste encore à faire.
Les échanges avec les éleveurs et les concertations avec tous les acteurs doivent se poursuivre pour répondre aux différents enjeux. Des interrogations persistent et nous nous devons d’y répondre.
Plus que jamais le ministère doit engager des moyens conséquents sur la recherche, l’amélioration des tests, la gestion de la faune sauvage, l’accompagnement dans la mise en place des mesures de bio-sécurité et surtout définir un protocole d’assainissement accepté et acceptable par les éleveurs.
