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De retour à l'Assemblée nationale !

Dimanche 07 juillet vous nous avez renouvelé votre confiance avec près de 48% des voix dans une triangulaire au second tour. 


Avec Cécile, nous tenions à remercier avec beaucoup d’humilité les 27 762 Basco-béarnais qui ont voté pour nous.


Des votes de conviction, mais aussi des électrices et électeurs issus d’autres courants politiques qui ont su reconnaître le travail accompli pendant deux ans et également des électrices et électeurs qui ont fait barrage à l’extrême-droite droite dans le cadre du front républicain. 


Nous tenions également à remercier les militants, les sympathisants mais aussi cette force citoyenne qui s’est mobilisée à nos côtés.


Ce vote et ce résultat nous obligent ici comme à Paris.


Nous devons être à la hauteur des attentes exprimées par la population, nous devons être au rendez-vous de cet espoir, nous devons apporter des réponses rapides sur le pouvoir d’achat, sur l’accès à la santé ou à un logement digne et durable, sur l’éducation, sur l’agriculture, l’égalité entre les femmes et les hommes, sur la transition écologique, sur la sécurité ou la mobilité pour que sur nos territoires, sur tous les territoires, nos concitoyens et concitoyennes puissent vivre dignement.


Il est aussi urgent de retisser le lien, du vivre ensemble, de refaire société et de donner à chacune et chacun une place dans la société.


Dans ce contexte, je continuerai à être le député de tous, présent sur le terrain comme à l’Assemblée, avec la même détermination et la même volonté d’accompagner les forces vives de ce territoire, pour le faire réussir et faire réussir notre pays. 


Notre département peut désormais compter sur 3 députés de gauche, 3 députés de combats, déterminés à porter à Paris comme sur le territoire un programme de transformation pour une société plus juste. Je siège dorénavant et avec grand plaisir aux côtés de Colette Capdevielle et Peio Dufau



J'occuperai, dans cette législature, de nouvelles fonctions. À l’occasion de la nomination des membres du bureau de l’Assemblée nationale, j’ai été élu secrétaire du bureau de l’Assemblée nationale.


Je suis honoré du vote et de la confiance de mes collègues et remercie particulièrement mon groupe de m’avoir choisi pour ce poste.


J’aurai à cœur de défendre et de protéger l’institution pour permettre sa pleine souveraineté dans la mise en œuvre des grandes mesures nécessaires pour répondre aux attentes de nos concitoyens et apaiser le pays.



Avec la présidente, les vice-présidents et les questeurs, je siégerai au bureau de l’Assemblée nationale qui sera chargé de l’organisation et du fonctionnement interne de l’Assemblée nationale.


À l’issue de ces élections, le Nouveau Front populaire est majoritaire au sein du bureau de l’Assemblée, la plus haute instance exécutive.


Toutefois, les Républicains ont fait la courte échelle à Yaël Braun-Pivet et à la macronie en échange des postes.


La droite dure de Laurent Wauquiez est venue au chevet de la macronie pour conclure dans les couloirs un pacte de postes, pas un pacte législatif ! Cette tambouille ne règle rien à la situation politique.


17 ministres ont pris part au scrutin contre toute morale et respect de l’institution.


Merci à André Chassaigne d’avoir défendu la voix de la gauche et d’avoir su rassembler au-delà de nos rangs.  


Le Président de la République doit maintenant prendre acte que le Nouveau Front populaire, loin des accords d’appareil, est la première force politique de l’Assemblée.


Le Nouveau Front populaire doit être appelé à former un gouvernement. Nous avons proposé au Président de la République de nommer Lucie Castets Première Ministre. Engagée pour la défense des services publics, spécialiste de la justice fiscale, elle saura mener à bien notre programme.



Enfin, Après deux années riches à la commission des affaires culturelles et de l’éducation je suis très heureux de rejoindre la commission des affaires économiques pour porter avec détermination les dossiers du logement et de l’agriculture.


Je continuerai de garder un œil vigilant sur l’avenir de notre école, de nos langues, de la culture dans les territoires et de la liberté de la presse. 



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