Le Président de la République a dissous l’Assemblée nationale le 09 juin 2024, la gauche est
arrivée en tête du second tour des élections législatives le 07 juillet 2024.
De ce fait, comme dans toute démocratie parlementaire, le Nouveau Front Populaire était la
coalition la plus légitime pour former un gouvernement.
Lucie Castets dans une lettre aux Français, dans ses diverses prises de paroles et lors de la
consultation du Président, s’est dite prête à bâtir des compromis pour obtenir des majorités
de projets au Parlement afin d’améliorer la vie de nos concitoyens.
Malgré cela, le Président continue d’approfondir la crise qu’il a lui-même ouverte en refusant
d’appeler Lucie Castets à Matignon.
Le communiqué du Président est inconséquent et grave sur le plan démocratique. Le fait
d'écarter la plus grande coalition arrivée en tête aux législatives est un coup de force contre
la démocratie.
Je n’ai pas été réélu pour être la béquille d’un nouveau gouvernement libéral.
En 2022, Emmanuel Macron faisait déjà la fausse promesse de gouverner autrement, autour
de compromis et d’une coalition. Il n’a jamais respecté cet engagement.
Le Parti Socialiste et son groupe à l’Assemblée ne sera pas le supplétif du Président dans une
« grande coalition » qui mènerait la même politique que depuis 7 ans. Une politique,
doublement sanctionnée par les Français dans les urnes.
J'ai pu réaffirmer cette position au micro de France bleu Béarn le 28 août dernier. Retrouvez mon interview :