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Budget du logement : ma question au Premier ministre

Depuis 2022, la question du logement est au cœur de mon travail parlementaire. Lors de la sessions de Questions au Gouvernement du mardi 28 octobre, j'ai interrogé le Premier ministre sur les ambitions de son gouvernement en la matière.


« Monsieur le Premier ministre,


Dans votre discours de Politique générale, en amont d’un débat budgétaire sans majorité et sans 49.3, vous avez invité les députés à trouver des compromis dans l’intérêt de nos concitoyens.


Les socialistes ont participé, avec différents groupes, à la définition d’un bloc d’amendements qui doivent permettre de s’attaquer au grand perdant de 8 ans de macronisme : la politique du logement.


La crise que traverse notre pays atteint un niveau sans précédent. Près de 3 millions de ménages attendent un logement social, des centaines de jeunes renoncent à leurs études faute de logement, des milliers de salariés peinent à se loger près de leur lieu de travail, le monde du BTP est au bord du dépôt de bilan et les collectivités locales se retrouvent isolées.


Tout cela pèse lourdement sur le moral de nos concitoyens, sur la cohésion sociale et territoriale, l’insertion et l’émancipation. Lourdement aussi, sur notre économie avec 4 milliards d’euros de TVA en moins par rapport à 2017.


Un euro investi dans le logement c’est à minima le double dans les caisses de l’État.


Monsieur le Premier ministre, avec mes collègues portant le sujet du logement dans nos groupesrespectifs, nous avons répondu à votre appel, nous avons des propositions majoritaires sur nos bancs pour soutenir les bailleurs sociaux comme les investisseurs privés afin de produire du logement durable et abordable, mais aussi pour lutter contre la spéculation immobilière.


Mais comme trop souvent en matière de logement les ministres, si engagés soient-ils, se heurtent au verrou de Bercy. La politique du logement ne peut que rapporter aux comptes publics, mais elle implique d’investir. Nous faisons les deux.


Monsieur le Premier ministre, fidèle à votre déclaration de politique générale, vous engagez-vous à soutenir ces propositions parlementaires sans interférence du Gouvernement sur le fond ?


Je pense en particulier à la nécessité, comme nous en avons convenu avec mes collègues, de mettre en regard de la création d’un statut du bailleur privé, la diminution sensible de la réduction de loyer de solidarité au bénéfice de la production de logements sociaux.


Je vous remercie. »


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