Hier, je me suis exprimé pour la première fois dans l’hémicycle pour défendre les mesures proposées par le groupe socialiste dans le cadre des débats sur le projet de loi relatif au pouvoir d’achat. J'ai pu ainsi défendre l’augmentation du SMIC à 1500 euros afin de supporter la hausse du coût de la vie.
Face à ma collègue LREM, rapporteure du texte, j'ai tenu à remettre en question les choix du Gouvernement privilégiant les « chèques » publics à l’augmentation du salaire minimum. Lors de mon intervention, j'ai ainsi souhaité rappeler les difficultés qu’engendrait un SMIC trop bas pour de nombreux français parfois contraints à se priver de nourriture, d’électricité tout en dépensant toujours plus en carburant.
J'ai voulu plaider en faveur d’une revalorisation durable du SMIC et une hausse générale des salaires à la place de primes exceptionnelles dont la durée de vie est fragile, puisque décidées par l’État.
Cette mesure s‘inscrit dans une proposition de loi d’urgence sociale déposée par le groupe socialiste pour augmenter le SMIC, bloquer les prix, indexer les pensions de retraites sur l’inflation, revaloriser l’Allocation de rentrée scolaire et les APL ou encore déconjugaliser l’allocation adulte handicapé. Des mesures qui pourraient être financées par une taxe exceptionnelle de 25% sur les supers profits des sociétés pétrolières et gazières, les sociétés de transport maritime et les concessionnaires d’autoroute.
Plus tôt dans le mois, je suis également intervenu pour défendre le maintien d’une contribution à l’audiovisuel public, en proposant une redevance universelle et progressive qui permettra un véritable gain de pouvoir d’achat pour 85% des foyers payant déjà la redevance.
A cette occasion, j'ai alerté sur la mise en danger de l’indépendance des chaines publiques via leur financement instable et tributaire des projets de loi de finances.
« Nous serons toujours aux côtés du service public et des acteurs de l’audiovisuel français »