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L'Assemblée nationale adopte les propositions de loi sur les soins palliatifs et la fin de vie


Le 27 mai, j'ai voté en première lecture le renforcement des soins palliatifs et le droit à l'aide à mourir.


Après une convention citoyenne et une véritable attente de la société de pouvoir débattre de ce sujet sans détourner le regard, les discussions tenues ces 15 derniers jours étaient nécessaires. Du fait de sa complexité et du lien avec nos propres histoires personnelles, la question de la fin de vie imposait un débat fait d’humilité et de prudence.


Il ne s'agit pas d'opposer deux visions, entre le renforcement des soins palliatifs d'une part et l'aide à mourir d'autre part, mais de laisser chacun choisir sa fin de vie. Garantir un accompagnement humain de ceux qui sont en fin de vie en renforçant partout les soins palliatifs, actuellement inégalement répartis sur le territoire national, est primordial.

C'est le sens du premier texte examiné, que j'ai voté.


Mais, face à des situations de souffrances insupportables et sans espoir de rémission, j'ai également voté pour une évolution de la législation, après la loi Claeys-Leonetti, afin de permettre à celles et ceux qui en expriment la volonté, de prendre dignement congé de la vie, sous réserve de strictes conditions.


Les débats ont utilement permis d'identifier les risques de dérives pour mieux les écarter, par un encadrement rigoureux.


Ce droit n'oblige personne à y recourir et laisse chacun libre d'agir selon ses convictions. La question n'est pas de choisir entre mourir ou souffrir, mais de garantir à chacun la dignité et la liberté de vivre et de mourir selon ses valeurs, dans l'accompagnement et le respect. 

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