Lutter contre la précarité des AESH et des AED
- inakiechaniz
- 2 avr.
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À la demande du groupe socialistes et apparentés, nous avons évalué la loi visant à lutter contre la précarité des AESH et des AED.
Cette loi a permis le passage en CDI au bout de 3 ans pour les AESH (contre 6 ans précédemment) et le passage en CDI au bout de 6 ans pour les AED (impossible précédemment).
Plus de 90 % des AESH sont des femmes. Avec une rémunération nette mensuelle moyenne d'environ 820 euros, elles se trouvent en-dessous du seuil de pauvreté.
Les AED se trouvent aussi dans une situation de grande précarité. Leur statut est d'ailleurs inchangé depuis 2003. Majoritairement à mi-temps, ils sont rémunérés moins de 700 euros par mois en moyenne.
La loi de 2022, portée par la socialiste Michèle Victory, avait pour ambition principale de pouvoir CDIser ces personnels dès l'embauche et de lutter contre la précarité. L’ex majorité présidentielle avait largement réduit l'ambition de sa proposition de loi.
Les bénéfices sont aujourd'hui insuffisants. Nous devons donc nous battre pour permettre de meilleures conditions salariales et pour approfondir le processus de professionnalisation.
QUELLES PROPOSITIONS?
• Une formation initiale effective pour les AESH et une véritable formation initiale obligatoire pour les AED. La mise en place d'une formation continue de qualité pour les AESH et les AED.
• Le renouvellement des AED après 3 années ne doit pouvoir se faire que dans le cadre d'un CDI, conditionné à des critères transparents et nationaux.
• Des contrats à temps plein pour les AESH avec la prise en compte de nouveaux temps de travail (participation aux conseils pédagogiques et de classe, temps d'échanges réguliers avec les parents d'élèves, formation continue etc.).
• Une revalorisation des grilles salariales pour les AESH et la mise en place d'une grille salariale pour les AED, permettant une réelle évolution de carrière.
• Une gestion des AED transférée aux rectorats.