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Menaces sur nos écoles rurales : non à la suppression violentes de postes !

Le conseil départemental de l'Éducation nationale se réunira ce vendredi 10 mars pour acter la carte scolaire 2023-2024.Depuis plusieurs semaines, je suis mobilisé aux côtés des parents, des équipes éducatives et des élus pour défendre lesécoles menacées pas des suppressions de postes. Je me suis notamment rendu dans ou entretenu avec les écoles d’Arudy, d’Ordiarp-Musculdy, de Bedous, de Mendionde-Macaye ou encore de Navarrenx.


En tant qu’élu siégeant à la Commission des affaires culturelles et de l’éducation comme en tant qu’ancien Conseiller Principal d’Éducation, je condamne des mesures prévisionnelles de fermeture déconnectées de la réalité et répondant à une logique comptable au détriment du bon fonctionnement des écoles rurales et de montagnes et plus largement de l’équilibre du territoire.


Le service public de l’éducation ne doit pas être une variable d’ajustement budgétaire dans le cadre d’une politique arithmétique qui cherche à faire des économies sur tous les services publics. J’ai interpellé l’inspecteur d’académie sur ces baisses de postes plaidant ainsi pour une vraie politique de soutien à l'éducation dans le monde rural, qui contribuera au bien-être des enfants et qui renforcera aussi l'attractivité du métier d'enseignant, sous-valorisé depuis des années.


« L'éducation rurale est un investissement d'avenir. Pourquoi ne pas profiter de la baisse temporaire de la démographie pour améliorer le taux d'encadrement et donc les conditions d'enseignement, pour dégager du temps pour accompagner les élèves les plus fragiles ? Qui peut affirmer que le nombre de postes dans les écoles est suffisant, alors que l'on manque en permanence de remplaçants, que le recours à des contractuels non formés se multiplie, que les unités localisées pour l'inclusion scolaire (ULIS) sont trop peu nombreuses ? »

Ainsi, je soutiens l'ensemble des parents, enseignants, élus mobilisés contre les fermetures de classes, et demande le gel des suppressions de postes annoncées et tiens également à rappeller que le coût non négligeable de la généralisation du Service National Universel à toute une classe d'âge, à hauteur d’un à deux milliards d'euros, ne doit pas impacter les services en place qui ont besoin de se renforcer.




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