Face à la baisse annoncée du fonds de soutien à l'expression radiophonique, nous avons adressé avec mes collègues députés Colette Capdevielle et Peio Dufau ainsi qu'avec la sénatrice Frédérique Espagnac un courrier au Premier ministre pour lui demander d'y renoncer.
Dans notre département des Pyrénées-Atlantiques, notamment marqué par le trilinguisme, les radios associatives sont particulièrement dynamiques. En plus de remplir des missions essentielles d'information et d'éducation aux médias, elles proposent une offre culturelle et linguistique appréciée. Les radios associatives sont actrices de la valorisation des langues territoriales. Alors que l’on estime à 5 millions le nombre de personnes parlant une langue régionale, un affaiblissement des radios associatives, diffuseurs centraux de contenus en langues territoriales, fragiliserait notre patrimoine linguistique.
Les radios associatives, en tant qu’entreprises de l’économie sociale et solidaire, emploient près de 3000 personnes et rencontrent déjà des difficultés financières. De nouvelles contraintes entraîneraient des suppressions d’emplois et déstabiliseraient durablement le secteur radiophonique.

