Madame la Présidente, 

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Madame Hatchondo,

 

• Je vous remercie pour vos éclairages sur « Les Français et la lecture » et votre synthèse des actions du CNL que nous ne pouvons que soutenir.

 

• Je souhaitais revenir sur le sujet des librairies indépendantes, notamment en zones rurales ou dans les centres villes dévitalisés, qui subissent les répercussions des difficultés que traverse notre pays

 

• Je pense d’abord à celles liées au pouvoir d’achat qui a pour conséquence d’abaisser le budget des ménages consacrés aux livres

 

• Cela contribue aussi à limiter leur déplacement, notamment lorsqu’il n’y a pas de solutions de transports en commun, incitant certaines familles à faire toutes leurs courses au même endroit, souvent au profit de grands centres commerciaux ou de la vente en ligne.

 

• Je pense aussi à la crise du logement impactant indirectement les librairies qui peinent à embaucher en zones touristiques où il est devenu trop difficile et onéreux de se loger. 

 

• Soutenir nos librairies de proximité est une nécessité pour :

 

- Maintenir la qualité et le foisonnement de l’offre littéraire, notamment les éditions locales, et en langues régionales !

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- Permettre aux Français d’accéder à une offre diversifiée, de qualité et de proximité 

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- Plus spécifiquement, accompagner les jeunes et les inciter à s’intéresser à la lecture comme loisir, afin notamment de rééquilibrer leurs expositions aux écrans et aux contenus des réseaux sociaux. Vous l’avez souligné, le décrochage de la lecture à l’adolescence est fort. Or, nous connaissons tous les bienfaits de la lecture contre le stress, pour améliorer le niveau scolaire ou le développement des capacités mémorielles.

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- Permettre que se tiennent des projets d’animations autour de la lecture, où se rencontrent les habitants d’un territoire

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- Maintenir et créer des emplois dans des structures, où, « non », les livres ne sont pas plus chers qu’ailleurs contrairement aux idées reçues. 

 

Nous devons également être vigilants pour préserver ce tissu de librairies indépendantes face aux grands distributeurs et à la diminution du nombre de structures de diffusion : c’est aussi une composante de la lutte contre la concentration des médias et de l’information.

 

Ainsi, face à ces défis, pourriez-vous nous préciser les actions mises en place et envisagées par le Centre National du Livre pour nos libraires indépendants ?