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Point sur la situation politique nationale

Au début du mois de septembre, le Président de la République a nommé à Matignon Sébastien Lecornu, ministre des Armées du gouvernement Bayrou renversé quelques jours auparavant.

 

Emmanuel Macron s'obstine donc dans une voie à laquelle nous ne participerons pas. Celle qui nous a conduit à l'échec et au désordre et qui aggrave la crise, la défiance et l'instabilité.

 

Sébastien Lecornu n'a toujours pas fait la démonstration qu'il comptait renverser la table ni qu'il était disposé à la rupture. Pour notre part, nous avons été très clairs. Nous avons défendu devant le Premier ministre les intérêts des classes populaires et moyennes et rappelé nos exigences : la suppression des mesures brutales d’économies, la mise à contribution des grandes fortunes à travers l’instauration d’une taxe Zucman, l’augmentation du pouvoir d’achat des classes moyennes et populaires, un plan de relance dans la transition écologique ainsi que le renoncement aux lois xénophobes et climato-sceptiques de la droite.

 

Ces mesures sont plébiscitées par une majorité de Français. La mobilisation sociale de jeudi 18 septembre l’a largement démontré. S'il n'y a pas de majorité absolue à l'Assemblée nationale, il y a une majorité absolue de Français qui demandent un changement : des mesures tangibles pour améliorer leur vie quotidienne, leur pouvoir d'achat et des mesures de justice fiscale. J’étais, pour ma part, à Pau avec près de 8000 personnes. Ici comme à Bayonne et dans toute la France, les travailleuses et travailleurs se sont mobilisés pour dire non à l’austérité, à l’injustice sociale et à l’affaiblissement de nos services publics.

 

Sans justice sociale, fiscale et écologique, les mêmes causes provoqueront les mêmes effets. Il n’y aura pas de stabilité sans justice. Ce n’est pas un marchandage, c’est une exigence sociale.



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