Reconnaissance de l'État de Palestine
- inakiechaniz
- 1 oct.
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Il y a des jours qui font avancer l’histoire. Le 22 septembre, la France, par la voix du Président de la République, a reconnu l’État de Palestine.
Cette reconnaissance est un geste puissant et fort que les socialistes demandent depuis longtemps. C’est une revendication du Parti socialiste depuis François Mitterrand et son discours devant la Knesset en 1982.
Cette reconnaissance doit donner de la force au droit, elle est d’ailleurs d’autant plus importante que si nous n’agissons pas maintenant, nous craignons qu’il n’y ait plus grand chose à reconnaître d’ici quelques mois compte tenu des bombardements massifs et continus de l’armée israélienne contre la population civile de Gaza et de la poursuite de la colonisation en Cisjordanie.
La reconnaissance de la Palestine n'est pas seulement un acte symbolique. Il s’agit d’un geste politique, d’un appel à la responsabilité de chacun, d’une avancée concrète vers le cessez-le-feu, la libération des otages et la paix, d’un pas vers la solution la plus juste, la solution à deux États vivant côte-à-côte dans la sécurité.
Reconnaître l’État de Palestine est aussi la meilleure manière d’isoler le Hamas qui prospère sur l’incapacité du monde à trouver le chemin de la paix. Réaliser enfin la solution à deux États, permettre aux Palestiniens et aux Israéliens de vivre en paix et en sécurité est le meilleur moyen d’en finir avec ce groupe terroriste.
La reconnaissance de l’État palestinien ne sera malheureusement pas un acte suffisant. Elle ne permettra pas de stopper le génocide en cours à Gaza, contre lequel il faut impérativement accentuer la pression faite sur le gouvernement israélien, en particulier économiquement. Elle ne libérera pas non plus les otages israéliens mais elle est un espoir, une lueur sur laquelle construire l’avenir.






